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Paroisse Bienheureux Marcel Callo 44
1 mars 2017

Mercredi des cendres

Sur ton front ou dans tes mains, 
la cendre, celle qui dit la terre. 
La terre d'où tu viens, 
celle que tu habites 
pour la changer, la transformer 
et en même temps 
transformer ton cœur. 
 
La cendre, au creux de tes mains, 
pour réapprendre la proximité des êtres, 
ceux que tu côtoies tous les jours, 
sans trop les voir peut-être, 
parce que c'est l'habitude. 
 
La cendre pour te dire: « reviens, 
au terre à terre de tous les jours, 
sans pour autant oublier le rêve. 
Reviens à l'essentiel: 
la rencontre, le partage, l'écoute. » 
 
Au creux de tes mains ou sur ton front 
le signe du carême, 
pas un carême triste et sans espérance, 
mais au contraire un temps pour faire le point, 
pour revenir à toi en revenant à Dieu. 
 
Robert Riber
2013-02-03 tresor eloi cendres
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Paroisse Bienheureux Marcel Callo 44
  • Blog de la Paroisse Bienheureux Marcel Callo - Nantes/Saint-Herblain. Toutes les informations concernant les activités de la paroisse. (Dervallières, Contrie, Tillay, Crémetterie, Preux, Durantière, Garotterie. St-Laurent, St-Thomas, Ste Jeanne d'Arc)
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Biographie de Marcel Callo

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Marcel est né à Rennes le 6 décembre 1921 dans la paroisse de Saint-Aubin (aujourd’hui Notre-Dame de Bonne-Nouvelle). Deuxième d’une famille de 9 enfants dont 3 garçons et 6 filles. Il va entrer à l’école Sainte-Anne de la rue de Dinan. Il est doué mais souvent inattentif et obtient son certificat d’études en candidat libre.

Il est membre de la Croisade eucharistique des jeunes, mouvement issu de la 1re Guerre mondiale (aujourd’hui devenu le Mouvement Eucharistique des Jeunes). En 1933, il adhère auxScouts de France, dans la patrouille des Hermines de la Troupe Jacques-Cartier à Rennes, puis devient chef de patrouille.

Apprenti typographe à l’imprimerie Simon en 1934, il apprécie ce métier pour lequel il a rapidement certaines facilités. Inséré dans le monde professionnel, il milite à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) à la section St-Aubin en 1936. Il participe au congrès national de la JOC à Paris en 1937 avec 85 000 jeunes : un évènement qui le marquera tout au long de sa vie.

Il se fiance officiellement le 6 décembre 42 avec Marguerite Derniaux.

La sœur de Marcel décède dans un bombardement le 8 mars 1943. Trois jours plus tard il reçoit sa convocation pour le Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne. Il arrive à Zella-Melhis, province de Thuringe, dans une fabrique de revolvers lance-fusées. Les deux premiers mois sont très difficiles, la dépression est proche. Il milite dans l’action catholique avec d’autres réquisitionnés et cela pendant plusieurs mois sans encombres.

L’inévitable arrive, il est arrêté pour son militantisme le 19 Avril 1944 etenvoyé à la prison de Gottha. D’abord en cellule, il est regroupé par la suite avec d’autres chrétiens au 3e étage de la prison. Ils vivent alors une vraie vie de prière et de partage.

Deuxième arrestation pour le même motif, il est alors déporté, d’abord à Flossenburg en octobre 1944, puis à Mauthausen : travail forcé 12 heures de suite, le fouet, la nourriture quasi inexistante, promiscuité, rassemblement sadique et interminable dans le froid.

Après avoir perdu 40 kilos et malgré sa combativité et sa foi toujours présente, il succombe à diverses maladies le 19 mars 1945.

Il est béatifié le 4 octobre 1987 par le pape Jean-Paul II.

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